Voilà une présentation de la Hongrie ou plutôt Budapest, capitale de la Hongrie selon moi. Un résumé à ma sauce.
Le drapeau hongrois ressemble au drapeau italien, il a les mêmes couleurs mais les bandes sont horizontales.
La langue du pays ne ressemble à rien de connu (par moi) tant à l’écrit qu’à l’oral.
Arrivez-vous à comprendre un seul mot de ce texte si vous n’êtes pas Hongrois ? “Esterházy Péter Egyszerű történet vessző száz oldal – A kardozós változat című regénye, amely a Hanser Berlin Verlag gondozásában jelent meg Heike Flemming fordításában, első helyen áll Ausztria médiaszolgáltatójának májusi szépirodalmi ranglistáján.”
J’ai reconnu des noms propres, c’est tout. Le reste, c’est de l’hébreu, du chinois ou du suomi (le finnois), encore une langue impossible.
J’ai quand même vu un panneau de mosaïque à l’entrée du métro avec une direction tout à fait claire :
et j’ai même vu quelquefois “toilette” au singulier.
Bref, heureusement que de nombreux Hongrois parlent anglais ! Comment l’Europe peut-elle fonctionner avec des peuples si différents ? De cultures et de langues si variées. Dans l’hôtel où j’ai résidé, j’ai parlé anglais avec des Finlandaises et avec des Italiens. Avec ces derniers, je me suis relancée dans la pratique de la langue de Dante mais si je comprends très bien, pour parler, c’est plus difficile. Comme en espagnol d’ailleurs. Oui j’ai rencontré un couple d’Espagnols qui m’ont demandé de les prendre en photo, ce que j’ai fait avec plaisir et ce qui m’a permis de me rendre compte qu’il faut à tout prix que je pratique plus régulièrement la langue de Cervantés (qui était celle de mes grands-parents paternels).
Les Hongrois ne sont pas nombreux, juste dix millions. J’ai lu des commentaires de Français disant les Hongrois désagréables,. Je me demande comment se comportaient ces Français. En ce qui me concerne le peu de Hongrois avec lesquels j’ai pu parler étaient aimables, certes ceux qui ne parlaient pas anglais étaient inabordables mais ils étaient plutôt souriants. La barrière du langage est difficile à surmonter mais pas impossible. On peut toujours comprendre ou se faire comprendre à partir du moment où on fait l’effort d’aller vers les gens et, surtout, de communiquer selon leurs standards. Même quand on est incapable de s’adresser à un passant dans la langue du coin, trois mots d’anglais faciles, une indication du doigt sur la direction souhaitée sur un plan, le nom du quartier d’une ville avec l’accent local, le tour est joué. C’est comme ça que ça marche dans la plupart des pays du monde. En Chine, pour acheter et marchander même sans parler chinois, on se débrouille avec une calculette ou un morceau de papier et un crayon : les chiffres sont internationaux.
Il y a peu de temps, de la Hongrie, je ne connaissais que le paprika, le goulash, le nom de sa capitale : Budapest et le soulèvement de 1956 contre les Russes. Ça fait peu.
Pardon, je connaissais le mot MAGYAR et les jolis timbres qui portaient ce nom.
et c’était grâce à ma correspondante anglaise. Oui, anglaise d’origine polonaise ; je me souviens encore de son nom de famille : Malinauskas.
Maintenant après une semaine dans la capitale, je sais que le premier roi des Hongrois s’appelait Etienne Premier et qu’il a été couronné en l’an 1000 et que la fête nationale a lieu le 20 août, jour de la Saint Etienne.
Étienne I permit au clergé local de se développer indépendamment de celui du Saint-Empire et “encouragea par la force” la christianisation de la population (c’est une des raisons de sa canonisation).
Je crois que la Hongrie a deux autres fêtes : le 15 mars pour commémorer la Révolution hongroise de 1848 et le 23 octobre en l’honneur de l’insurrection de Budapest de 1956, mais la date officielle est bien le 20 août.
J’ai appris aussi que la Transylvanie, les Carpates et Dracula ont fait partie des légendes hongroises mais c’est plutôt en Roumanie que se trouvent les monstres même si Dracula est bien passé par Budapest, dans une prison. Vlad Tepes, plus connu sous le nom de Comte Dracula, fut emprisonné dans un cachot de la ville par le roi Matthias Corvinus. J’y reviendrai un jour prochain en même temps je vous parlerai d’histoire et un peu de musique car la musique hongroise occupe une place particulière en Europe ; on pense surtout aux tziganes mais il n’y a pas que ça.
Une chose m’a surprise ici. Une grande rue s’appelle Attila Utca. (Utca, c’est rue) Alors pourquoi Attila est-il à l’honneur ? Attila, ça ne vous rappelle rien ? C’était un Hun, un ancêtre des Hongrois, et là où il passait l’herbe ne repoussait pas. Si le bonhomme nous était présenté à l’école comme un monstre sauvage, les Hongrois le célèbrent comme un héros fondateur de leur pays.
Dans la tradition chrétienne occidentale il est connu pour avoir été le « fléau de Dieu » mais les Gaulois en avaient peur, ils ont quand même réussi à le faire décamper en 451.
Attila s’était lancé au printemps de cette année-là dans une campagne contre la Gaule, à la tête d’une armée réunissant les Huns et leurs vassaux germaniques. Les effectifs, impossibles à évaluer, sont très nombreux au regard des critères de l’époque. L’armée se déplace lentement mais comme la Gaule est alors secouée par des révoltes, Attila espère qu’il pourra affronter ses ennemis séparément ou les convaincre les uns après les autres de se rallier à lui. En avril, alors qu’il désespère de s’emparer de l’actuelle Metz, la muraille sud de la ville s’effondre et les Huns, exaspérés par un long siège, massacrent toute la population.
Ce sont les prières de Sainte Geneviève qui ont épargné la ville de Paris de ce fléau. Attila marche alors sur Orléans qui résista pendant plusieurs semaines ce qui donna le temps aux Romains et aux Wisigoths de rassembler les forces nécessaires à un affrontement, c’est ainsi que se déroula la célèbre bataille des champs Catalauniques aux environs de Troyes. L’affrontement fit de nombreux morts.
La campagne en Gaule fut un échec, Attila n’ayant pu trouver aucun allié sur place . Dans sa retraite, il abandonna une partie du butin qu’il avait amassé.
Courageux et résistants les Gaulois de cette époque, hein ? Comme le fut plus tard un certain Charles Martel.
Bonsoir
Tu aurait du faire prof d’histoire et j’aurai certainement aimé tes cours
De la Hongrie j’en sais absolument rien, juste que :
Dans le feuilleton Sissi impératrice d’Autriche elle est devenue Reine d’Hongrie
Es-ce un mythe, une ficton j’en sais pas plus
Sauf que la Reine Sissi à bien existé ^^
Et étant jadis un fan de Formule 1 il y avait à l’époque un slogan
Hongrois toujours qu’il va pleuvoir 🙂
Bonne soirée
bonsoir Françoise ….
merci pour ta visite sur mon blog ce qui me fait toujours plaisir lorsqu’un nouvelle personne passe et laisse un commentaire , ce qui est rare , je viens de lire ton article , bon de prénom il n’ y en a qu’un que j’ai pu reconnaitre ” peter ” qui je suppose veut dire ” Pierre ” …le reste , humm ! bien difficile à comprendre le Hongrois , en même temps , si ces gens viennent chez nous , je ne suis pas certaine qu’il comprennent bien le Français , surtout s’ils passent d’une région à une autre ou les personnes ont un accent différent ou parle le patois ou bien un dialecte qui elle est une langue , je pense que la , ils ne reconnaitraient pas le Français qu’ils auront appris sur les bancs de l’école pour ceux et celles qui auront eu la chance d ‘apprendre …..mon petit fils apprend l’Anglais à l’école , il vient d’avoir 9ans et il aime , c’est une langue que tous devraient savoir afin que chacun se comprenne …étant frontalière avec la Belgique beaucoup d’enfants apprennent le Néerlandais , langue parlée en Belgique tout comme en Hollande , langue d’origine des Hollandais ….
un peu d’histoire ne fait pas de mal et remet en mémoire ce que l’on avait appris à l’école , Attila , les uns …..je ne savais pas pour la ville de Metz , un ami habite Metz e jamais il n’en a paré ,sans doute qu’il ne connait pas cet épisode , lui qi est si amoureux de sa ville ….
merci pour ce partage de ton voyage en Hongrie …
passe un bon dimanche ,je reviendrais pour connaitre la suite …
bises
ghislaine
J’ ai eu un ami hongrois, et il est vrai que lorsqu’ il rencontrait chez lui d’ autres hongrois, il m’ était impossible de cerner le sujet de la discussion.
Un pays dont on ne parle pas beaucoup en effet, mais qui aujourd’ hui, semble se distinguer de la meute européenne, en voulant garder sa souveraineté.
bonjour chere Françoise, merci pour tous ces détails sur l’histoire de la Hongrie, j’ai beaucoup aimé ce pays, j’ai fait un sejour de 15 jours dans les années 80, Balaton, Pecs, Budapest , Eger, Ezstergom , bons contacts avec les Hongrois, nous avions une interprète, car la langue est vraiment difficile, bravo pour ta description des stations thermales à Budapest, c’est impressionnant; notamment les échiquiers flottants pour jouer en se baignant ! merci pour tous ces détails, j’ai vu que tu étais amie avec mes grandes copines de la réunion, Fany et Dany ! je retournerai à la Réunion, certainement un jour pour les rencontrer, je te souhaite une heureuse semaine, grosses bises