Pleurer, sangloter, chialer, larmoyer, pleurnicher, chigner, chouiner, braire , verser des larmes, se lamenter, crier, bramer, brailler, se répandre…

Non Jef t´es pas tout seul

Mais arrête de sangloter

Arrête de te répandre

Arrête de répéter

Qu’t’es bon à t’foutre à l’eau

Qu’t´es bon à te pendre

C’est étrange comme lorsque l’envie de pleurer vous prend quelquefois, on se sent vraiment très très seul. Un ami à côté quel réconfort ! Jeff au fond, il a bien du bol, il a un vrai pote. Ce n’est malheureusement pas le cas de tout le monde et comme je l’avis dit il y a des mois dans un précédent billet (oui clic, là), on parle des accidents de la route qui font bien moins de morts que le suicide en France et ça risque d’empirer compte tenu de la situation sociale…

Il est vrai aussi que l’on préfère souvent se retrouver seul pour pleurer. Si on se cache, c’est parce les larmes sont un aveu de faiblesse et qu’elles vont (en règle générale) provoquer des réactions dans l’entourage : réactions négatives quelquefois,  positives  la plupart du temps mais quelquefois, il n’y a qu’indifférence face à soi.

Comment peut-on rester insensible aux larmes d’un autre individu ? Pleurer, c’est communiquer, envoyer un message lourd de sens… qui devrait être entendu ; pleurer, c’est un moyen d’obtenir du soutien de la part des autres pendant les moments de détresse, malheureusement ça ne marche pas toujours et l’on a beau « pleurer comme une Madeleine » ou même “pleurer toutes les larmes de son corps”, certains croiront que ce ne sont que des « larmes de crocodile » et ils vous laisseront seul(e) avec votre peine.

Pleurer. Sangloter. Chialer. Peu importe comment nous appelons ça, nous le faisons tous depuis que nous sommes nés en réaction à quelque chose, et, si beaucoup d’autres mammifères versent des larmes, je crois que les larmes émotionnelles sont une expérience exclusivement humaine : larmes de joie ou de tristesse…

Savez-vous que toutes les larmes ne sont pas fabriquées de la même façon ?

La première sorte de larmes sont les larmes basales, ce sont celles qui sont dans notre œil en permanence, elles permettent la lubrification et la protection des yeux. Le second type de larmes, appelées les larmes-réflexes, se forment pour protéger les yeux des agents irritants tels que le vent, la fumée ou les oignons. Le troisième type de larmes comprend celles avec lesquelles nous sommes le plus familier, celles que l’on verse après une dispute ou après un film poignant : les larmes émotionnelles qui sembleraient contenir plus de protéines que les autres types de larmes. Un manière de se délester de son chagrin.

Si l’on en croit des chercheurs “pleurer serait bon pour la santé” alors, si nous en ressentons le besoin, ne nous en privons pas, pleurons, c’est encore une des rares choses qui soit réellement gratuite.