Quand on est victime d’un gros souci, quand on a beaucoup de gros problèmes ou quand on reçoit un nouvelle inattendue et très surprenante, on dit familièrement que “le ciel m’est tombé sur la tête”. C’est aussi une peur ancestrale, une angoisse de Gaulois.
Il y a bien un remède pour éviter ce danger “faut rigoler”, chantait Henri Salvador.
Ceci dit il est des jours où l’on ne peut rien contre le déchainement du ciel et il faut laisser passer l’orage.
Quelquefois le ciel nous tombe sur la tête en petits morceaux, c’est la grêle : des billes de glace mitraillent le sol à plus de 100 km/h, un type de précipitation destructeur. La grêle cabosse les voitures, brise les tuiles des toits des maisons, fait voler les vitres en éclats et détruit des récoltes entières.
Le phénomène de grêle est fréquent dans les régions tempérées durant le printemps et l’été si bien que les agriculteurs, pour protéger leurs récoltes, utilisent de plus en plus des canons anti-grêle (le prix d’un de ces engins est d’environ 42 000 €). Dans le canon à grêle, on mélange de l’acétylène (gaz extrêmement explosif) à de l’air sec. On déclenche ensuite une étincelle avec une petite batterie et il se produit une explosion de 130 décibels qui envoie une onde dans le ciel ; cette onde mélange alors l’air et détruit les grêlons en destabilisant les masses d’air. Il faut déclencher l’appareil vingt minutes avant l’averse orageuse.Il faut donc se tenir bien informé des conditions météo mais certains doutent de l’efficacité de ces canons. Ce que je peux dire, c’est qu’habituellement quand je les entends avant les orages, je ne vois pas de grêle mais cette fois, ils ne se sont déclenchés qu’après le premier canardement.
Si en général, un grêlon a la taille d’un pois, certains peuvent être gros comme des pamplemousses, ce sont alors de véritables boulets. Le plus gros grêlon recensé aux États-Unis avait la taille d’un melon. Je n’ose imaginer l’horreur de cette arrivée.
Aujourd’hui, je viens d’assister à une averse de grêle comme je n’en avais jamais vue : un peu plus gros que des balles de ping-pong. Voilà la taille moyenne de ce qui est tombé en quantité.
Cinq minutes après la fin de phénomène, au sol, il y en avait de toutes les formes de ces gros glaçons. Et oui : tous les grêlons ne sont pas ronds.
Mes petits-enfants n’étaient pas rassurés, il me fallait faire bonne figure (une de mes amies se plait à répéter “la peur n’évite pas le danger”) et comme je vous l’ai déjà dit, j’ai de la chance, alors à part un moment d’inquiétude pendant le mitraillage, je n’ai pas vu de gros dégâts après.
La nature restera la plus forte, et l’ homme ne peut rien contre une éruption, un tsunami, ou des grêlons.
Mais on en a gros sur la patate, quand on voit fauchés sur place fleurs et légumes !
J’ ai aussi le sentiment que c’ est de plus en plus fréquent
bonne journée Françoise
bisous
Bonjour
Cela et ma peur… je regarde toujours la couleur de l’orage… car à sa couleurs on sait si il y a de la grêle, et tu n’as pas eu de dégâts sur la toiture ?
Sincèrement, que Dieu nous garde…
Amitiés
Jean