Savez-vous qui a décidé de fêter les femmes le 8 mars ? C’est Lénine en 1921. Et oui, en honneur aux femmes qui manifestèrent les premières le 8 mars 1917 à Pétrograd, lors du déclenchement de la révolution russe.
Ce n’est qu’en 1977 que la journée est officialisée par les Nations unies, invitant chaque pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes et la paix internationale car c’est bien connu les femmes ne déclarent pas la guerre « à part, bien sûr, Madame Thatcher » (“Miss Maggie” de Renaud).
J’ai écrit en 2012 un billet sur cette journée des femmes, billet que vous pouvez relire en cliquant ICI. Cette année, on parlotte, on blablatte, on bavasse : journée des femmes, journée de la femme, journée des droits de la femme, journées des droits des femmes. Pff, pff ! STOP ! Ne plus parler et agir pour que les femmes soient payées comme les hommes “à travail égal,salaire égal” et tout le reste que personne ne voit ou ne dénonce. Moi, j’aime pas les journées de quelque chose, déjà 243 fêtes recensées : fêtes des secrétaires, des mères, des pères, des grands-mères, des jonquilles, …
Le 8 mars (18 ventôse) était officiellement dénommé “jour du mouron” pendant la période d’utilisation du calendrier républicain. Le nom « mouron », en botanique, est employé pour décrire diverses petites plantes indéterminées.
« Ça n’est pas du mouron pour ton serin » est une expression populaire indiquant à une personne qu’elle ne doit pas rêver et n’aura pas ce qu’elle désire.
En argot, le mot peut aussi avoir le sens de cheveux et par extension de poil et encore de souci ou tracas. Est-ce parce qu’on dit se faire des cheveux ? Se faire du mouron est synonyme de se faire de la bile, du mauvais sang, des cheveux (blancs), cheveux qu’en général on perd quand on a trop de soucis.
Un exemple : « Dieu! avoua-t-elle, c’que j’ai pu me faire comme mouron pour lui. Avec tous ces Fridolins (…) j’avais le trac qu’y se mouille avec eux. » (Auguste Le Breton, Du rififi chez les hommes).
J’adore l’argot et parce que certaines femmes exercent le plus vieux métier du monde, voilà ce qu’elles disent sous la plume de cet Auguste-là :
« Te détranche pas, Lily, La Mondaine … »
Pour que les caves qui les serraient de trop près n’entravent pas, elle ajouta en verlan «Qu’est-ce qu’ils viennent tréfou les draupers à cette heure-ci ? Pourvu qu’ils fassent pas une flera. Ça serait le quetbou ; j’ai pas encore gnéga une nethu »
Ce verlan-là date des années 1950 mais le verlan aurait existé au Moyen-âge selon Wikipedia.
Ceci dit, le verlan c’est relou maintenant. Les modes passent…
une très belle page de culture générale
j’en sais plus grâce à ton post
parfois on fête et on méconnait les origines d’une fête
très belle fin de journée
Excellent weekend
ti bo
Je ne sais s’ il est bon de focaliser sur une journée
j’ ai alors l’ impression, qu’ on s’ est juste donné bonne conscience, et que dès le lendemain, on passe à autre chose !
Bon dimanche Françoise
bisous
En argot ou pas, j’ai appris plein de choses ! Merci Françoise !
Et je vais vous dire que “je me fais du mouron” pour la suite des évènements, qu’ils soient français ou internationaux ! Le moral s’en ressent !
Bises.