Les Jeux olympiques d’hiver de 2014, officiellement appelés les XXIIes Jeux olympiques d’hiver, seront célébrés du 7 au 23 février 2014 à Sotchi, une ville russe bordée par la mer Noire à proximité du massif du Caucase. Aujourd’hui c’est l’ouverture officielle de ces JO et de souvenirs reviennent dans ma mémoire, si proches et si lointains à la fois : Grenoble 1968.
Le 7 février, c’est aussi le deuxième anniversaire de ma petite-fille Alice.
En 1968, du 6 au 18 février, à Grenoble (Isère) ont lieu les Xemes Jeux Olympiques d’hiver. C’est la deuxième fois que la France accueille cet évènement après Chamonix en 1924.
La cérémonie d’ouverture se déroule devant 70 000 personnes (sans spectacle grandiose comme aujourd’hui et j’y étais), elle est suivie par des millions de téléspectateurs en présence du général de Gaulle, du président du C.I.O., Avery Brundage et de 1 158 athlètes. La flamme est allumée par Alain Calmat, ex-patineur.
Ces Jeux de l’Isère innovent en instituant les contrôles de féminité et de dopage.
Voilà quelques affiches que nous avons pu admirer pendant ces jours de fête.
J’ai envie de rappeler que la première mascotte olympique de l’histoire voit le jour avec « Schuss », un petit bonhomme à ski (je me suis démunie de mon argent de poche pour offrir un Schuss à ma correspondante anglaise qui ne m’a jamais dit qu’elle l’avait reçu. Eh oui, les premières déceptions, on s’en souvient aussi…) Si Schuss vous intéresse vous pouvez voir ce site pour en savoir plus http://coljog.fr/shuss-3
Le cinéaste Claude Lelouch, passionné de sport, réalise le film des Jeux Olympiques. L’hymne olympique est chanté par Christine Bare (clic, lien vers ce titre).
Christine Bare – Sous un seul flambeau |
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Les Jeux olympiques de Grenoble ont été marqués par le triomphe du ski français et en particulier celui de Jean-Claude Killy qui a remporté trois médailles d’or dans les trois disciplines de ski alpin messieurs, mais uniquement après une grande controverse. Son rival autrichien, Karl Schranz, prétend qu’un officiel de course a traversé la piste devant lui, le faisant déraper et l’obligeant à s’arrêter. Un nouveau départ a été donné et Schranz a battu le temps de Killy. Un jury d’appel disqualifie toutefois Schranz et donne la victoire à Killy.
Les femmes n’étaient pas en reste, il y avait les sœurs Goitschel : Christine (rien à Grenoble mais 1 médaille d’or et 1 d’argent 4 ans plus tôt à Innsbrück) et Marielle à Grenoble a remporté 1 médaille d’or (en six ans, de 1962 à 1968, elle a eu le plus beau palmarès de l’histoire du ski alpin féminin français avec deux médailles d’or olympiques et sept titres de championne du monde), Annie Famose (1 argent, 1 bronze), Isabelle Mir (1 argent).
Je me souviens aussi des patineurs : Peggy Flemming (née le 27 juillet 1948, médaillée d’or) et le couple russe Lyudmila Belousova et Oleg Protopopov.
Je les ai revus sur la piste du stade de glace de Grenoble, 20 ans plus tard, toujours aussi brillants.
Les JO d’avant 1970 apportaient plus d’intérêt que maintenant
Aujourd’hui c’est plus des hommes ou des femmes qui participe aux épreuves car c’est devenu une véritable lutte entre produits pharmaceutique. Je suis certainement mauvaise langue en disant cela mais je le pense réellement …
A force de tout nous cacher, de vouloir embellir la vie qu’on devient peut-être encore plus machiavélique par méfiance.
Bonne journée
je trouve que peu à peu, ces jeux sont devenus un moyen de parader pour les pays, et l’ argent , comme toujours est devenu le premier symbole !
Il y a des jeux qui ont ruiné la ville qui les recevait, comme en Grèce par exemple.
Quand on voit ce que coûtent les droits de retransmission, on tombe à la renverse !
Heureusement, il reste les athlètes dont c’ est le rêve d’ y participer !
Espérons qu’ à Sotchi, il n’ y aura pas d’ attentat !
Bonne soirée Françoise
bisous
Des souvenirs importants pour toi qui y étais avant d’être sur le barricades de mai 68 !!!! Le monde du sport m’est plus étranger que celui de la musique, par goût personnel, mais je ne peux l’ignorer…. quel dommage que les “puissants de ce monde” s’en servent comme alibi … je suis un peu “remontée” contre les mauvais côtés que l’on ne peut ignorer non plus ! ….
….Bonne fin de journée Françoise !
Bonjour
Je n’ai aucun souvenir… de cette année là, il faut dire que nous venions de nous marier, nous n’avions pas de télé, ni de radio et nous ne lisions pas les journaux…
Nous étions sur la lune !….
Bon week-end, à lundi
Jean
Ah, Jean, quelle belle période, c’est ça “la lune de miel”.
Et oui, ma chère Vieille Marmotte, les J.O. ont toujours été des supports de propagande.Il suffit de rappeler les J.O. d’été de Berlin en 1936 quand le salut nazi était de rigueur et que le boycott de ces jeux n’a pas eu le succès attendu.
Les communistes français militaient bien contre les Jeux, des magazines et des quotidiens populaires tentaient de relancer le débat pour le boycott en 1936. La Fédération Sportive de Gauche (la FSGT) proclamait « pas un sou, pas un homme pour les J.O. de Berlin » mais Léo Lagrange, sous-secrétaire d’État aux loisirs et aux sports, cherchait à ne pas atteindre le mouvement sportif et voulait éviter tout ce qui pourrait diviser le mouvement du Front Populaire. De leur côté, les sportifs rejettent le boycott et se réfugient dans la tradition olympique pour la participation au nom de l’idéal de paix.
Aujourd’hui il y a encore à dire à propos de Sotchi.
@ trublion : les jeux olympiques sont souvent une ruine pour un pays et pour une ville. Je me souviens que mes parents et mes voisins avaient beaucoup rouspété au moment des J.O. de Grenoble car le prix de l’eau avait augmenté ainsi que les impôts locaux. Il parait que
les Grenoblois ont payés leurs jeux olympiques durant 27 ans, leurs impôts ont été multipliés par 2,4 jusqu’en 1995.
Par ailleurs, l’idéal olympique est devenu celui de l’argent, de la compétition, de la réussite à tout prix, y compris celui de la triche. Ne nous leurrons pas le milieu sportif de haut niveau éduque maintenant ses adeptes à la dope, à la triche, à la magouille et aux petits arrangements pour monter sur le podium. Pauvre Pierre de Coubertin ! Encore que… il aurait dit, en bon mysogine: “Les olympiades femelles sont inintéressantes, inesthétiques et incorrectes”.
@ realkiller : je suis plutôt d’accord avec toi en ce qui concerne les produits pharmaceutiques. Quant à l’intérêt des J.O., je crois que depuis bien longtemps ils ont servi à autre chose qu’au sport, pensons à Berlin 1936 par exemple.