Humour du jour : noir. Noir ? Rassurez-vous, ça va, du mieux possible mais la famille se redisperse, alors, forcément il y a un peu de tristesse mais je souris quand même. Reste que quelquefois j’ai tendance à préférer l’humour noir, celui qui souligne, avec cruauté, amertume et même parfois avec désespoir, l’absurdité du monde. A chacun son rempart, sa forme de défense. Je n’aime pas jouer les pleureuses même si c’est tendance de se plaindre sans cesse de son sort.

L’humour noir consiste notamment à évoquer avec détachement, voire avec amusement, les choses les plus horribles ou les plus contraires à la morale en usage. L’humour noir n’a pas de tabou, il est potentiellement une arme de subversion. Empreint de fatalisme, pathétique par certains côtés, il gêne, peut donner honte, faire hésiter celui qui en rit entre sa réaction naturelle, le rire, et sa réaction réfléchie, l’horreur ou le dégoût.

«Qui a coulé le Titanic ? Iceberg, encore un juif.» (Serge Gainsbourg)

“La hausse du pétrole entraîne des inquiétudes chez les handicapés-moteur.” (Coluche)

« Un professeur de langues mortes s’est suicidé pour parler les langues qu’il connaissait. »

“Les familles, l’été venu, se dirigent vers la mer en y emmenant leurs enfants. Dans l’espoir, souvent déçu, de noyer les plus laids.” (Alphonse Allais)

Bonne fin de journée et bonne semaine.