Juifs la semaine dernière, arabes cette semaine. Il faut rire de tout. Ce n’est pas méchant. J’avoue que j’essaie de rire de tout mais il m’arrive de pleurer pour un rien. Gainsbourg disait qu‘”il vaut mieux pleurer de rien que de rire de tout.” Vous en pensez quoi, vous ?
Mieux vaut pleurer de rien
Que de rire de tout
Pleurer pour un rien
C’est déjà beaucoup
Mais vous vous n’avez rien
Dans le cœur et j’avoue
Je vous envie
Je vous en veux beaucoup*****
L’histoire se passe au bled devant un magasin fermé, il y a une queue monstre. Un homme arrive, voit la file, double tout le monde. Manque de bol, le premier qui faisait la queue, ne se laisse pas doubler, lui met une grande tarte dans la figure. Les autres, voyant que le mec ne se défend pas, lui sautent tous dessus. Il se retrouve donc au point de départ, c’est-à-dire au bout de la queue.
Il décide de recommencer et là, pareil, il se fait jeter.
Il décide d’y retourner une troisième fois mais encore pareil, tout le monde lui saute dessus et il se retrouve derrière.
A la fin, il regarde les gens de la file et crie :
«D’accord, J’OUVRE PAS LE MAGASIN !»
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Un blédar ouvre un vidéo club et ça marche très bien pour lui. Un jour, un homme rentre et lui dit :
– «Bonjour, est ce que vous avez des films porno, s’il vous plait ?»
Alors le blédar lui répond :
– «Y a des films por no, por vo et por to l’monde!
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Un Algérien fait signe à un taxi de s’arrêter (ça se passe à Alger, ils sont plus sympas qu’à Paris). Le taxi freine plus loin et fait marche arrière. L’algérien lui dit : « Tu vas me compter la marche arrière ?»
Le taxi répond : «Non, la marche arrière, c’est gratuit !»
Le client lui dit alors : «Bien, dépose moi chez moi en marche arrière, alors.»
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C’est l’histoire de quatre jeunes beurs qui vivent en France et qui partent en vacances en Algérie avec une Audi A3. Ils se font contrôler par un policier à l’entrée du pays. Et là, surprise ! Le flic leur dit :
– «Ça va pas là, vous êtes à quatre dans une Audi A3.»
– «Mais qu’est-ce tu racontes ?», dit l’un des jeunes, «elle a bien cinq places assises cette voiture !»
Le policier appelle son collègue qui lui répond :
– « Mohamed, tu attends un moment, j’m’occupe de la Fiat Uno, ils sont à deux dedans.»
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Mahmoud est en voiture à Casa. La circulation est difficile (ça, c’est Alba qui l’a dit). Il cherche une place pour se garer. Il tourne, tourne et retourne et désespère d’arriver à l’heure à son rendez-vous. Alors il se met à regarder le ciel et dit : «Oh, Seigneur, si dans les cinq minutes tu me trouves une place de parking, je promets de manger hallal tous les jours, de ne plus boire et d’étudier la jamaa.»
Et là, miracle, une place se libère.
Alors Mahmoud se retourne vers le ciel et dit :
«C’est bon, cherche plus, j’ai trouvé, Seigneur !»
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Maurice, sur l’autoroute avec sa Porsche à 180 km/h est tout fier de sa nouvelle bagnole quand tout à coup, il se fait rejoindre par un arabe en 208 GTI.
L’Arabe baisse sa vitre et lui crie : «PIGEOT, TI CONNAIS ?»
Pas content, Maurice se dit «Tu vas voir mon gaillard !»
Il monte à 210 Km/h, double la 208 et la laisse loin derrière.
Dix secondes plus tard, la 208 le rattrape et le mec lui redit : «Pigeot, ti connais ?
Là, Maurice est vraiment furax. Pied au plancher, il pousse à 250 km/h, faut pas déconner quand même ! 10 secondes plus tard, la 208 le rattrape et le mec lui redit : «Pigeot, ti connais ?»
C’en est trop pour le Maurice, au diable les flics, les radars et les retraits de permis, c’est une question d’honneur, à fond de sixième, il carbure à 300 km/h.
À son grand effroi, la 208 le rattrape, lentement, mais sûrement. C’est alors que Maurice se rappelle qu’à cet endroit, la route se rétrécit et qu’il y a un virage serré. Il ralentit et constate avec horreur que la 208 sort de route et explose en mille morceaux dans une gerbe de flammes. Complètement paniqué, Maurice s’arrête, quitte sa Porsche et s’approche de la carcasse fumante de la 208. Il s’aperçoit alors que le conducteur est encore vivant, à moitié brûlé, encastré dans la tôle. L’Arabe lui demande alors une fois de plus : «Pigeot, ti connais ?
Maurice répond : «Mais oui je connais, bordel de merde, je connais Peugeot !»
Dans un dernier soupir, l’Arabe lâche : «Y sont où les freins ?»
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Quand on parle d’intégration par l’école, il faut reconnaître que les enseignants font des efforts.
Dans une classe de banlieue, l’institutrice demande aux élèves : «Quelle est la différence entre un épithète et un attribut ?»
Elle demande qui peut lui donner un exemple. Le bon élève lève la main et dit : «Par exemple, le ciel est gris, l’adjectif “gris” est attribut de ciel. Si je dis : Je vois le ciel gris, l’adjectif est épithète.»
«Très bien ! Qui peut donner aussi un exemple ?»
Mohamed lève la main et dit :
«Voilà, je regarde par la fenêtre et je vois le ciel. Aujourd’hui y pleut pas, épithète, demain y pleut !»
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Il suffit de parler la même langue ; ce n’est pas si compliqué.
Une institutrice de banlieue veut améliorer la compréhension entre les élèves arabes et français. «Maintenant», dit-elle, «dans la classe il n’y aura plus d’Arabes. Mohammed, par exemple, tu t’appelleras Kévin quand tu es en classe et avec tes camarades.»
Le soir, Mohammed ne répond pas quand sa mère l’appelle :
– «Mohammed, peux-tu aller chercher du pain ?»
Son père arrive mais Mohammed ne veut toujours pas aller chercher du pain. Il dit que maintenant il s’appelle Kévin et non plus Mohammed. Le père lui donne une gifle et sa mère se met à crier. Le lendemain, l’institutrice le voit tout boursouflé et lui demande :
– «Kévin, que t’est-il arrivé ?»
Il répond :
– «Maîtresse, hier soir je me suis fait passer à tabac par deux bougnoules !»
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Pas facile de s’intégrer. Non vraiment.
Bon dimanche et à bientôt.
…oui pas facile de s’intégrer, elles sont super tes histoires, mais Gainsbourg avait bien raison…un grand bravo Françoise, bon dimanche et de grosses bises
Je me suis bien amusée. Merci .
Je les ai toutes appréciées mais avec un petit faible pour celles des “films por nos” :))
J’avais oublié que tu nous demandais notre avis. Ne me souvenant pas bien du texte, j’ai voulu le lire en entier http://www.frmusique.ru/texts/g/gainsbourg_serge/cespetitsriens.htm
C’était vraiment un grand Gainsbourg. Il savait manier les mots.
Quand j’étais jeune je pleurais pour un rien. Mais le coeur vieillit, comme le reste, il se protège, se durcit. Dommage. Ou pas…
Je pense que Gainsbourg avait raison.
L’on ne peut rire de tout car cela s’apparenterait à de l’indifférence, à moins d’être un pervers narcissique, chacun de nous est sensible à certaines choses.
Bisous
Une très belle chanson de Gainsbourg, peut-être un peu moins connue, mais un très beau texte comme il savait les faire!
Merci Françoise
Bonne soirée
on dit que l’ amour est proche de la haine, alors pourquoi pas les rires proches des pleurs.
On peut bien se moquer de tel ou tel, en sachant qu’ il en fait autant !
bon dimanche
bisous
je crois qu’il faut rire ou au moins sourire! Ca évite de se prendre (trop) au sérieux!
Bonjour Françoise
j’aime bien le coup du taxi
Je te souhaite un très bon lundi
Nos amitiés bises
Qing&René
Pleurer de rien, rire de tout.. c’est tout une question.
Personnellement, j’aime être capable de rire de moi même. ne pas me prendre au sérieux. Dans cette logique, je ris de rien. ou plutôt je ris pour un rien. (amusant, non?)
Pour rétablir la vérité historique, je me dois de dire que Mahmoud, à Casa, il se serait pas embêté: il aurait laissé sa voiture en plein milieu du boulevard.
😉
Je réponds à ta question par une autre: pourquoi serait-on obligé de s’ intégrer ?
La nature aime la diversité.
Bonjour, merci de la visite, le rire est le meilleur des remèdes et quand tout va de travers rire de tout est la meilleur façon d’avancer. Bonne journée