Dites-vous chapeau à ce Monsieur australien qui aurait pu devenir riche mais qui ne l’a pas fait ? Il a fait un choix que je trouve admirable. Et vous, qu’en pensez-vous ? Chapeau bas ou pas ?
A propos de chapeau, vous pouvez relire les billets à ce sujet, là par exemple : http://www.francoisegomarin.fr/2011/05/13/tirer-son-chapeau/
Jeffrey Lee, un Aborigène né en 1971, était propriétaire, ou plutôt gardien puisque c’est ainsi qu’il se voit, du gisement de Koongarra (12, 5 km2). Il aurait pu devenir un des Australiens les plus riches du monde, mais Jeffrey Lee est un homme humble et modeste, il a fait un autre choix : celui de préserver la planète, la sienne, la nôtre.
La société française Areva avait déjà formulé plusieurs offres pour extraire les 14 000 tonnes d’uranium contenues dans le sous-sol de Koongarra. En 2007, 5 millions de dollars australiens lui auraient été proposés, mais Jeffrey Lee a préféré léguer son bien au gouvernement australien. Le territoire de Koongarra (où se trouvent de l’art rupestre aborigène, des sites sacrés, des roches ocres et de la brousse) a été rattaché au parc national de Kakadu, classé à l’Unesco, dans le nord de l’Australie, pas loin de Darwin. Cette minuscule surface de terre tant convoitée pour ses immenses richesses naturelles avait été exclue du parc en 1979 ; depuis 2011, elle en fait désormais partie, plus personne ne pourra tenter d’exploiter le gisement.
Il s’agit de l’épilogue d’une longue bataille juridique mais ce ne fut pas chose aisée de défendre ce territoire. En 2011, une délégation australienne avait fait le voyage jusqu’à Paris pour rencontrer le comité de l’Unesco et le convaincre de classer le site, malgré les menaces et les magouilles. “Il est légitime d’estimer que ces offres d’Areva relevaient de la corruption, pas nécessairement sur le plan juridique mais assurément sur le plan moral”, accuse l’Observatoire du nucléaire.
Quoi qu’il en soit, Jeffrey Lee a résisté et il a fait savoir, sur le site australien The Age, que “le fait que les Blancs m’offrent ceci ou cela ne m’intéresse pas”, “je ne suis pas intéressé par l’argent. J’ai un travail. Je peux acheter de la nourriture, je peux aller pêcher et chasser”. Sur le site Environment News Service, il explique aussi : “J’ai dit non aux mines d’uranium à Koongarra, car je crois que la terre et les croyances propres à ma culture sont plus importantes que l’exploitation minière et l’argent. L’argent va et vient, mais la terre est toujours là, subsiste toujours si nous nous en occupons, et s’occupera toujours de nous.”
Privilégier la protection de l’environnement à la quête du profit. La classe, non ?
Auriez-vous été de la même trempe ?
Un article très intéressant.
Merci de ton passage sur mon blog
Amitiés
Bonjour Françoise ..
Merci pour cette belle histoire …Il y a autour de nous des exemples de vie remarquables , mais ils restent bien souvent sous silence ,,
Bonne journée amie lointaine ..
Amitié sincère des US ..
Nicole .
il a beaucoup de mérite en effet;
je ne sais pas ce que j’aurais fait;
bonne soirée, Françoise;
ce Mr. a fait le choix judicieux de protéger l’environnement…..mais je crois que si le gouv. aurait vraiment voulu exploiter cet emplaçement, ils auraient exproprié cet homme qu’il le veuille ou non…!
bonne journée
ly xx
Très intéressant, j’ignorais. Bravo à ce Monsieur fidèle à ses valeurs et que l’argent n’a pas réussi à corrompre. Si d’autres pouvaient suivre son exemple. Merci Françoise
c’est beau affaire à suivre. peut être laisse-t-il monter les enchères.
Si tous les hommes réagissaient ainsi ……
Oubliant le profit immédiat pour le bien-être de la planète
Douce journée Françoise
BISOUS
timilo
bravo à ce Monsieur ! mais s’il n’avait pas eu l’appui de son gouvernement, il aurait certainement été broyé , comme le sont tant d’autres … bonne fin de semaine, chere Françoise, bisous
On ne peut que remercier cet homme, qui a su préserver et faire préserver la terre de ses ancêtres.
il est rassurant de voir que dans le monde, l’ argent peut être combattu au profit de la nature.
Il est difficile de dire ce que j’ aurais fait à sa place, il faudrait être dans le même contexte !
Mais je sais que je préfère la nature à l’ industrie.
une belle histoire que tu nous as raconté là !
bonne journée
bisous
Jeanine et René, vous avez raison, l’appui du gouvernement et de l’UNESCO ont permis à cet homme d’arriver à ses fins.
Telos, pour le coup tu es bien pessimiste : l’homme est honnête ; ça y est, c’est fini, il a gagné, son territoire est intégré au parc national de Kakadu, protégé.
belle journée, Françoise;
Bonjour Françoise
Rien n’achète les cadeaux naturels
offerts par Dieu, notre terre pour nous et nos enfants
La vendre c’est se ruiner
Ailleurs dur d’avoir des racines…
Bisous
Frieda
Salut Françoise
cet homme a agi selon sa conscience et c’est très bien ainsi car il a remis l’homme au centre.
Amitié
Antonio