Ce matin le jour s’est levé, comme d’habitude. Alors, c’est quand la fin du monde ? Ce soir ? Il faut savoir que les Mayas ne voyaient dans la date du 12 ou du 21 décembre 2012 que la fin d’un cycle et non la fin du monde, en clair la fin d’un monde plutôt que la fin du monde.
Oui, la fin d’un monde “pourri”, fin que tous nous espérons tant ce monde est inique. Pourquoi tant de misère, de malversations, de violence, d’hypocrisie ? Nous espérons un monde meilleur, alors certains jouent à se faire peur espérant une fin du monde plus radicale, mais la fin du monde a deux faces. Elle est considérée comme un châtiment ou attendue comme une récompense, de là son ambivalence, d’autant que, lorsqu’on est croyant on a la foi en l’avènement d’un monde meilleur, plus juste.
Nous envisageons la fin de ce monde tel qu’il fonctionne aujourd’hui car nous voyons bien des injustices : des jeunes sans emploi, sans espoir, des travailleurs exploités, des salariés pressurés, des familles obligées de se restreindre et d’autres nantis qui profitent d’avantages extraordinaires. Je ne parle ni des artistes, ni des footeux mais de certains politiques qui jouent les démagogues et profitent au maximum de leurs fonctions.
Revenons à la fin du monde (qui n’aura sans doute pas lieu aujourd’hui). Les périodes de crise sont toujours propices aux prophéties apocalyptiques. Tous les siècles ont eu leur lot de prédictions, la peur de l’an 1000 fut pire encore que celle de l’an 2000 et de son bug mais le XXe siècle semble champion dans ce domaine. Alors pourquoi ?
Au XXe siècle, la peur de l’homme se substitue à la peur de Dieu. Après deux guerres mondiales et la bombe atomique, l’homme a pris conscience du fait qu’il pouvait lui-même provoquer sa perte. La destruction de la planète est de l’ordre du possible, c’est le syndrome Hiroshima. Combien de films ont misé sur ce filon ? Le château dans le ciel, Soleil vert, Mad Max, la Planète des Singes, Postman…
La guerre froide, qui a duré de 1947 à 1989, a inquiété le monde. Elle a fait naître des angoisses et le personnage de James Bond qui a vécu les phases différentes de ce conflit, de la tension la plus vive à la détente mais avec la chute de l’URSS, la peur est retombée et James Bond a dû trouver un autre terrain de jeu, maintenant ce sont les pays arabes qui angoissent.
En réalité, on est passé à une peur différente : on ne craint plus vraiment la guerre, en Europe et dans les pays occidentaux, on craint les terroristes mais plus encore la nature : le dérèglement climatique, un tsunami, un séisme, un cyclone, une tempête, des astéroïdes…
Il n’y a pas plus de catastrophes qu’avant ; on en parle davantage ; on nous le rabâche en boucle. L’éruption du Krakatoa, près de Sumatra en 1883 est l’exemple d’une catastrophe majeure que l’on a oubliée.
Parce que l’on a peur de la mort, on essaie de se rassurer, la foi aide, mais combien de nous l’ont perdue ? Aujourd’hui, les hommes se sentent impuissants ; la science les aide par certains côtés mais les angoisse encore plus, et elle les a privés de Dieu.
Ils cherchent donc autre chose. Le New Age et d’autres sectes, à l’aube du Troisième Millénaire, sont en passe de devenir les plus dangereux ennemis de notre foi chrétienne. Ils sont d’autant plus dangereux qu’ils « ressemblent » sous certains aspects à notre foi chrétienne.
Le New Age comme d’autres “religions” (sectes ?) attribue seulement à certains la chance d’être sauvé. Il ne s’agit pas d’une libération liée à l’amour de Dieu pour les Humains, mais d’un privilège offert seulement à une poignée d’élus. Derrière cette idéologie (arrogante et encore inique) se trouve une bien triste image de Dieu (qui n’aime donc pas tous ses enfants et ne désire pas que tous soient sauvés).
La fin du monde serait-elle simplement la fin d’un monde chrétien ? Islam en remplacement ? Athéisme ?
Des angoisses en perspective.
Il n’y a plus qu’à entonner la chanson «L’arche de Noé» de Michel Fugain (clic):
«Un matin, on dira «Ce matin, il pleut», mais la pluie, ce jour-là, ce sera du feu ! On verra tous les rats courir dans les rues, les agents et les gens s’en aller tout nus ! Ha ha, c’est la fin du monde ! Ha ha, tant pis pour le monde, ha ha. Mais comme on est des rigolos, hé !, on va refaire l’arche de Noé, c’est la meilleure solution contre les inondations et les bombardements d’électrons !» … “On verra ce jour-là les grands chefs d’état, bien parqués sur le quai par paquets de trois, des nazis, la NASA, Mao et moâ embarquer sans chiqué avec un boa !”
Et chantons encore avec Gérard Palaprat
Je vous souhaite quand même une excellente journée.
Coucou Françoise
Bon hiver tout doux…
Partageons cet instant ensemble à boire un bon café, et pour ma part je te retrouve demain évidemment, sois au rendez-vous, à moins que tu sois parti toi aussi à Bugarach lol !
Un beau vendredi à sourire, c’est ce qu’il faut se dire, et rire sans s’abstenir.
Une météorite de bisous scintillants pour toi.
avant la fin du monde, il y a la fin de vie, qui tous nous attend.
Rien ne change dans l’ histoire de notre monde, sinon que les menaces sont de plus en plus fortes !
La misère ne date pas d’ hier, finalement la différence est que nous sommes plus nombreux, et donc, forcément, ma misère touche plus de monde
bonne journée
bisous
De toute les façons pour bons nombre ce jour sera la fin… enfin le dernier de leur existence sur cette terre….
bon !! on est encore là, qu’est ce qu’on fait ? on continue pardi ! bonne journée chere Françoise, bisous
C’est la meilleure solution : continuer, et rire de tous les illuminés qui s’angoissent pour une grosse blague. Il n’empêche que ce n’est pas bien normal que les médias relaient à grand bruit de telles balivernes.
Bonne soirée à tous les deux et à bientôt.
Je vous embrasse.
C’est bien ce que je me dis. Chaque jour c’est le jour de la fin du monde pour un certain nombre de personnes.
Nous voilà d’accord une fois de plus.
Amicales pensées, Jean et à bientôt.
Non Mariposa, pas de Bugarach pour moi. Je suis restée en famille à la maison. J’étais persuadée que c’était aussi sûr que là-bas.
Bonne nouvelle journée.