Pendant ma période de silence, je n’ai pensé qu’à ma famille ; j’étais heureuse d’avoir réuni sous le même toit mes trois enfants, mes deux gendres et mes trois petits-enfants. Je jouais enfin la matriarche, l’aïeule respectable, paisible entourée d’une nombreuse famille, enfin… pas si nombreuse que ça la tribu et pas si paisible non plus l’ancêtre… Ce furent d’excellentes journées, trop courtes bien sûr. Le ciel s’était mis de la partie, il a fait beau et pas trop chaud : du pur bonheur ! Continuer la lecture
5 août 1962 : Marylin
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