Le bon côté des cartons, oui il y en a un et même plusieurs… C’est très utile un carton, ça se recycle très bien d’ailleurs… Aujourd’hui, je m’arrête au côté intérieur du carton. Juste une petite page de lecture, trouvée dans un livre, dans un de mes cartons de rangement, de déménagement. Comment faire d’une pierre deux coups : ranger et réapprendre.
Où l’on voit que les choses ne changent pas vite… rien depuis Molière ou si peu…
“Nos femmes françaises deviennent trop savantes ! Qu’elles lisent, mais qu’elles chantent ; qu’elles parlent anglais, chinois, même si ça leur plaît, qu’elles fassent des vers si elles peuvent, mais qu’elles sachent rire, causer avec bonhomie sans sortir leur rabat ; plaire, enfin plaire avant tout. L’homme ne demande pas à sa compagne de partager ses travaux : il lui demande de l’en distraire ; l’instruction pour les femmes est donc le luxe, tandis que le nécessaire c’est la grâce, la gentillesse, la séduction. Les femmes sont un ornement dans la vie, et la loi de tout ornement est de paraître : fin, délicat, léger et joli, ce qui ne l’empêche pas d’être en or ou en marbre”. Comtesse de Bassanville
Tu parles d’une féministe…
BASSANVILLE Anaïs, comtesse de (1806-1884) est une occupante du Père Lachaise, elle repose dans la 1ere division dans ce cimetière dont je reparlerai un jour prochain (je dois un article sur le “mur des Fédérés” à Jeanine et René , bientôt, c’est promis).
La Comtesse de BASSANVILLE Anaïs, écrivain pour les dames et pour la jeunesse, fut directrice et créatrice de beaucoup de journaux spéciaux, également l’auteur d’ouvrages relatifs à la mode, aux usages et habitudes du monde, sans compter des nouvelles et des romans.
Son fameux Code du cérémonial est universellement connu. C’est même le plus beau titre de gloire de cette dame de lettres. On lui doit également : Les Salons d’autrefois, Paris 1868, Le Monde tel qu’il est, livre de jeunes filles Paris 1853, Bonne et mauvaise fortune, Paris 1872, etc.
Par mariage, elle porta le nom de Mme Lebrun.
Je suis sûre, mesdames, que vous avez apprécié cette prose, vous êtes les ornements de la vie… mais qui fait la cuisine,les courses, la lessive, le repassage emmène les enfants chez le médecin, le dentiste, aux anniversaires de copains… ? Hein ? qui ?
L’ornement (que je suis) va se poser… A plus tard. A demain.
N’oubliez pas de chanter la LIBERTE pour la Communauté “musique à cœur… ouvert”.
ah oui en effet Mme de Bassanville était une curieuse féministe ! merci pour ton futur article, c’est très gentil ! tu fais tes cartons, si nous comprenons bien, vous rentrez en métropole ? ou vous changer de residence ? nous te souhaitons une excellent mercredi, bisous
bien entendu lire …vous changez de residence ?
Les normes de bonnes conduites demandées aux jeunes filles éduquées, étaient promulguées, par et pour la gente masculine. A l’époque, on n’écrivait peu, ou pas du tout, à propos des conditions inhumaines des femmes subalternes. Aujourd’hui à trois heures de vol, de Paris, le moyen-âge sévit, lui aussi, pour beaucoup de femmes. On la prive, par un pouvoir abusif, de ses droits publics, en lui flanquant un voile sur la tête. Pourtant la reconnaissance du visage, est le fondement du droit public et de l’existence individuelle. Le fondement même de l’identité.
Dans nos pays occidentaux, les femmes rattrapent des siècles d’inégalité, d’inégalité professionelle, d’inégalité dans les rôles. Les femmes sont en train de prendre l’ascenseur social : elles sont en effet plus constantes, plus précises, plus cultivées, plus travailleuses, plus expertes, plus sérieuses, moins arrogantes, moins vaniteuses. J’assiste depuis une trentaine d’années voire plus, à la victoire éclatante des femmes et de sa liberté. Un peu longue la Pimprenelle, mais çà vient du coeur (et non des cartons). Amicalement et bon courage dans ce rangement. Pimprenelle.
Salut Françoise
je pense qu’à la lecture de ce texte tu n’es pas réstée un ornement de marbre!
Beau mercredi
Antonio
C’était une époque , mais en toutes les époques il y existe certaines ressemblances
Courage ,Françoise pour ton déménagement , c’est vraiment une tâche ardue , heureusement que les femmes sont là pour aider nous, les pauvres hommes
Douce journée
Bisous
timilo
Bonjour, tout le monde…
Que lis-je, qu’apprends-je, que vois-je ?
J’ai une comtesse féministe pour voisine ?
Semi-voisine, plutôt, puisque je me partage entre la Belgique et le quartier du Père Lachaise…
Qui conduisait les enfants chez le docteur ? Qui faisait les courses (et le repassage, et la cuisine, et la lessive, …, alouette) ?
Bin, en dix-huit-cent-cinquante-et-des-briques, on faisait venir le docteur chez les comtesses, pour elles ou leurs z’enfants, et non l’inverse… Et une comtesse sans domesticité, c’était plutôt rare… Si j’en crois les livres de l’époque que je suis en train de lire depuis quelques mois…
Belle journée, tout le monde !
Je file voir si mon cuisinier a terminé de préparer mon (petit) déjeuner et si mon valet de chambre m’a fait couler mon bain.
ah, les fameux salons d’ autrefois, où s’ écoutaient poésies et potins !
Je ne suis pas sur non plus qu’ au Japon, les écoles pour geishas fassent fortune !
Tout a bien changé, mais est ce un bien ?
Il faut ne pas avoir de soucis matériels, et une employée de maison, pour pouvoir se permettre d’ être femme avant tout !
bonne journée
bisous
très beau blog que tu as,je te souhaite un très bon mercredi,amitié
Bonjour Françoise ! Cette fois tu vois il est tôt est j’ai tout le temps de profiter de ta prose et même de te laisser un mot ! Très bel article en effet, j’aime les textes d’époque pour ce qu’ils révèlent mais c’est vrai que parfois c’est agaçant… Au moins voit-on tout le chemin accompli depuis lors ! Bonne journée !
Cela va quand méme mieux pour les femmes surtout de condition modeste qu autrefois. Avec leur travail si elle ont gagné une indépendance certaine, mais à coté, elle font double journée de travail et de ménage.
Bonne soirée Latil