« Les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent » déclare Jacques Chirac dans Le Monde du 22 février 1998 mais cette phrase aurait été prononcée tout d’abord par Charles Pasqua dans le Monde du 9 Février 1990. Il existe des variantes dont une avec «ceux qui les écoutent». Toutefois, Chirac et Pasqua ne sont pas les auteurs de ces mots, pas plus que Jean de La Fontaine comme certains le pensent ou l’affirment. Alors qui ?
Il parait que c’est Henri Queuille.
Et qui est Henri Queuille ? Un homme politique français (que je ne connaissais pas avant de lire un article sur Wikipédia, il y a deux jours environ). Né en 1884 et mort le 15 juin 1970, il fut plusieurs fois ministre de l’agriculture, sous la Troisième République. Il fut trois fois président du Conseil sous la Quatrième République. « Le petit père Queuille », comme on le surnommait, fut le symbole de l’inefficacité de la IVe République, empêtrée dans le régime des partis et, plus généralement, d’une conception de la politique placée sous le sceau de l’impuissance fataliste et cynique. Tiens, tiens… Impuissance, fatalité… N’est-ce pas un sentiment actuel dès qu’on pense politique ?
“Les promesses n’engagent que ceux qui y croient/les écoutent/les reçoivent”. Voilà une phrase qui a été mise dans la bouche de nombreux élus (ou en passe de l’être). Nous savons bien que l’activité favorite de nos hommes politiques (de tous bords), c’est de faire des promesses souvent inconsidérées, de préférence en période électorale. Cette besogne est facilitée parce que les Hommes sont faibles ; ils préfèrent entendre des fausses promesses de bonheur que des promesses de temps difficiles, sans doute ont-ils trop entendu «des efforts, encore des efforts». Que va-t-il se passer si une majorité croit encore en des promesses qui ne seront pas tenues ? Que se passera-t-il au nième espoir déçu ?
Les promesses, pour les politiques, constituent un sport qui ne fatigue que leur langue. Leurs méninges ne souffrent pas de surmenage et souvent leurs portefeuilles sont à l’abri.
Cette histoire de promesse me rappelle ma grand-mère qui disait souvent «Demain, on rase gratis !» Faire des promesses que l’on ne tient pas n’est pas une nouveauté.
Cette expression serait la création d’un barbier, il aurait posé à l’entrée de sa boutique, une pancarte proclamant : “demain on rase gratis”. L’artisan, pas totalement idiot et sans aucun doute près de ses sous (faut bien vivre), laissait le panneau tous les jours.
Le gogo qui, le lendemain du jour où il avait vu la pancarte, venait se faire raser ou couper les cheveux et qui s’étonnait de devoir quand même payer, s’entendait répondre : “oui, mais c’est écrit «demain, c’est gratuit»”.
Les pigeons revenaient-ils ensuite ?
Comme les barbiers, jadis, étaient polyvalents, barbiers-chirurgiens, arracheurs de dents, la corporation a-t-elle perdu sa réputation à cause de ce barbier ? Une autre expression est bel et bien restée : “menteur comme un arracheur de dents”.
Pour tout vous dire, mon dentiste je l’aime bien, plus que le photographe.
Les promesses deviennent attractives que si le peuple en est demandeur et dans toute campagne électorale il faut bien une part de rêve pour rosir l’horizon .
Si les politiques ne promettaient plus , on tomberait dans la monotonie des chiffres et beaucoup de personnes n’aiment pas les chiffres , ces derniers font peurs , je dis toujours , les chiffres sont têtus , on peut les tourner dans le sens qu’on veut , ils sont toujours là.
Même si les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent , beaucoup rêvent en les écoutant.
Savoir si le programme de l’un tient plus la route sur le plan financier que l’autre , n’intéresse pas les électeurs lambda , seulement le concret d’une promesse non tenue les poussera à voter pour un tel.
Douce journée ,Françoise
Bisous
Timilo
Coucou Françoise,
Cette phrase reste toujours d’actualité, malheureusement.
Mais comme le dit Timilo, on a besoin de rêves pour vivre et il faut bien se
raccrocher à quelque chose.
Mes rêves sont grands et modestes à la fois. Je voudrais un monde meilleur et plus juste bien sûr et pour ça, je voudrais dans un premier temps, ne plus avoir Sarko à la tête de l’état !!
Bises amicales.
Mes rêves ne sont pas de “ne plus avoir celui-ci ou celui-là à la tête de l’état, mais d’avoir “enfin” un homme capable de tenir notre Pays…sans médisances, sans histoires plus ou moins croustillantes, sans ++++ , mais avec honnêteté et désintéressement pour lui-même ! qu’importe si “sa tête” ne me revient pas !
Trop exigeante sans doute ? Nous en avons eu un il y a des décennies et il avait fait la grandeur de la France…C’est le plus important, qu’il soit de droite, de gauche, (mais pas des extrêmes !), importe peu. C’est la valeur qui compte. Et surtout, qu’on ne nous fasse pas trop de promesses irréalisables !
Bonjour Françoise,
Les promesses, je pense que ce sont tous les mêmes, une fois élu, ils oublient leurs belles promesses, c’est pareil chez nous.
Je n’aime pas la politique, il n’y a rien de vrai.
Bonne fin de semaine, bisous.
Bonjour Françoise
dans la vie publique avoir un langage clair est toujours dangereux pour celui qui le tient: nous savons ce qu’il advint de Socrate!
On pourrait se dire que le temps passant, les hommes ne se satisfassent plus du langage fallacieux et mensonger: et bien non puisque chaque élection nous donne la preuve que les citoyens aiment entendre des promesses qu’ils savent pratiquement intenables.
Nous pouvons le constater encore ces jours-ci.
Bonne journée
Antonio
ah quelle belle phrase ! tout est dit dans ces quelques mots ! et pourtant nous croyons encore, nous espérons, nous rêvons ! si on ne croit plus à rien, autant franchir la porte du cimetière !! eh bien figurez vous, que nous nous souvenons du”père Queuille” oh pas un souvenir impérissable, mais c’était de notre époque ! et nous croyons toujours à la vie, à l’espoir d’un monde meilleur et plus juste ! on ne se refait pas ! bonne fin de semaine, chère Françoise, bisous
Bonjour
je ne sais pas si j’aime “ma dentiste” mais franchement quand je vais la voir c’est toujours avec le “père Latrouille” !!!
Et je suis sûr que les politique de tout poils mentent plus qu’elle, qui est finalement une brave femme…
Amitiés
Jean
C’est ça, menteur comme un arracheur de dent, convient très bien à beaucoup de monde et de situations ^^
Bon week end et des tas de bisous pour donner de la couleur mon amie.
il n’ y a rien de bien nouveau, et les politiques ont bien compris qu’ ils devaient promettre, ce que les citoyens avaient besoin d’ entendre !
Mais je pense que tous, nous avons un jour promis ce que nous savions ne pas pouvoir tenir !
De plus, au fond de nous même, nous savons ce qu’ il en est !
il n’ y a pas de miracle, et sans rigueur, nous n’ en sortirons pas !
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