News TF1 du 19 octobre 2011 : «Le 22 septembre 2011, un gardien de la paix en poste à Chevilly-Larue, dans le Val-de-Marne, blessait mortellement sa compagne avant de retourner son arme de service contre lui. Terrible hasard, au même moment, à Paris un autre policier utilisait son arme pour mettre fin à ses jours dans sa voiture. Quelques jours plus tard, le 9 octobre, à Bagneux, une policière de la police aux frontières, âgée de 26 ans, abattait son compagnon, également un policier, avec son arme de service, avant de se suicider. A l’origine du drame, une déception amoureuse. Dimanche dernier, à Carrières-sous-Poissy, dans les Yvelines, c’est un gardien de la paix stagiaire de 22 ans qui blessait à son tour mortellement sa compagne… en jouant avec son arme.
Trois suicides, deux drames familiaux et un accident mortel en moins d’un mois. Autant de tragédies qui appellent la même question : faut-il interdire aux policiers de rentrer chez eux avec leur arme de service ? Pour Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l’Intérieur, “On ne peut que déplorer tous ces drames” qui, insiste-t-il toutefois auprès de TF1 News, “restent extrêmement marginaux” au regard des 135.000 policiers qui possèdent une arme en France. Insistant sur le fait que la “plupart des suicides de policiers se déroulent sur le lieu de travail et non au domicile”, “aucune révision de la procédure d’armement des forces de l’ordre n’est aujourd’hui envisagée place Beauvau”, poursuit Pierre-Henry Brandet. Et de rappeler, qu’au contraire, “de nombreux drames ou délits sont arrêtés à temps, justement grâce à des policiers qui possèdent leur arme sur eux durant leur trajet travail-domicile”.
Imaginez un peu. Vous êtes policier… Oui, c’est possible ; il en faut. Ce n’est pas votre choix. Vous êtes instituteur, cuisinier… mais il faut bien quelques policiers pour faire respecter l’ordre. Alors imaginez… Vous êtes flic. Un soir,vous rentrez chez vous, en civil, soudain, un “jeune” (c’est comme ça que les journalistes les appellent, euphémisme ?), se précipite sur vous avec un grand couteau. Vous avez votre arme de service sur vous et quelques dixièmes de secondes pour réagir.
Si vous êtes en Chine : le policier chinois tire une balle en plein coeur, le voyou est mort. Le gouvernement ne demandera peut-être pas le remboursement de la balle à la famille, mais c’est peut-être à l’étude. Qui sait ?
En Russie, le policier (ivre ?) tire une balle entre les deux yeux du «jeune», le voyou est mort. De toutes façons, la police là-bas fait ce qu’elle veut. Le ministre de l’Intérieur a déclaré, il y a quelques mois, que les Russes étaient fondés à se défendre en cas d’abus de pouvoir de la police (violences, ivresse, corruption). C’est dire. Une promotion de l’autodéfense ? Plus inquiétant que rassurant.
Aux Etats-Unis, le policier américain vide son chargeur sur le jeune. Le voyou est mort. C’est la loi de l’Ouest : le plus rapide gagne et de toutes façons le shérif a toujours raison.
Dans les pays arabes, les policiers tirent et pour faire bonne mesure, le gars est puni jusque dans l’au-delà : émasculé et jeté aux chiens (légende ?)
En France, le policier doit réfléchir avant d’agir. Il se dit :
– je garde mon sang-froid et j’analyse la situation…
Si je tire :
Suis-je en état de légitime défense ?
– A-t-il un permis pour le port de ce couteau ?
Ai-je bien vérifié que ce n’est pas un Arabe ?
Est-ce que cela va être vu comme du racisme s’il fait partie de la
“diversité des “minorités”… ?
– Les médias vont-ils en faire une victime ?
– Est-ce un “jeune” de quartier incompris par la société ?
Est-ce que la ville va être ensuite mise à feu et à sang par les jeunes” des quartiers ? Combien de dizaines de voitures vont brûler si je tire ?
l’État devra-t-il par ma faute négocier la paix sociale dans les
«quartiers» ?
– Est-ce que je vais être poursuivi par la Halde, le MRAP, SOS Racisme,
etc. ?
– Est-ce que ma famille sera traînée dans la boue, ma vie disséquée depuis la maternelle, mes enfants menacés ?
– Est-ce qu’on va parler de “bavure” et me condamner ?
– Que vont dire les médias, les socialistes, les gauchistes, l’extrême droite ?
STOP !
Vous avez compris ?
Le voyou va bien, merci. Il se marre.
Le flic français, lui, il est MORT !
Pas en service. Ça ne compte pas. C’est un citoyen anonyme. Comme vous et moi.
Si le flic s’était défendu… Bavure ? Folie des flics ? Difficile, reconnaissons-le de faire la part des choses. Il y a des fous de partout, des corrompus dans tous les milieux.
Et si on arrêtait la démagogie, le populisme ? Il y a des lois, faisons-les respecter. Aidons à remettre dans le droit chemin ceux qui s’en écartent. Laissons vivre tranquille et sans trop de risques le citoyen lambda, respectueux des lois. N’en rajoutons pas, faisons respecter celles du bon sens qui existent depuis longtemps et n’ont pas été abrogées.
Pas d’accord ?
eh bien sans hésiter, entiérement d’accord ! chez eux ou pas, il y a quand meme un peu trop de suicides de policiers… merci pour ton article chere Françoise, bisous
Bonjour Françoise,
Tu te souviens peut-être que mon gendre est flic de nuit ici à Tarbes, donc ce que tu dis m’interpelle encore plus.
Quand il travaillait à Paris, il rentrait en métro et n’amenait jamais chez lui, son arme de service, c’était trop risqué. Il était toujours en civil pour ne pas attirer l’attention.
S’ils sont repérés physiquement, ils sont en danger quand ils sont seuls.
Depuis qu’il est à Tarbes, il y eut un drame épouvantable et inexpliqué de la part d’un policier qu’il connaissait bien, qui tua toute sa famille avec son arme de service et finit par se suicider devant les collègues à sa poursuite.
Ce fut un énorme choc car personne n’aurait pu prévoir cela.
Oui, il y a beaucoup de suicides chez les policiers, ils exercent un métier difficile et ne sont pas du tout valorisés.
Les voyous ont de beaux jours devant eux, quand par exemple, dans une cité sensible ici, ils sont rassemblés à 30 et que les policiers sont 2 pour leur faire face !
Voilà mon témoignage.
Bonne journée et amicalement.
Bonjour
Notre société n’a plus de repère… n’a plus de morale… le méchant est appelé bon, et le bon est appelé méchant… Le tout bien amplifié par les journalistes…
Nous arrivons dans la dictature de l’horreur et de la médiocrité…
Bonne fin de journée
Jean
Vous avez résumé parfaitement, ce que la majorité pense. Quand les valeurs ne sont plus enseignées dans la cellule familiale, quand l’autorité parentale est inexistante ou bafouée, les conséquences sont forcément désastreuses à l’école, et dans la vie quotidienne. Il est vrai que notre société s’est métamorphosée en l’espace de 60 ans : les mamans travaillent souvent, les familles mono-parentales explosent, et les enfants se trouvent dans un no man’s land. Malgré tout, 95% d’entre eux arriveront dans la vie sans incident, et les 5% tomberont dans la délinquance et malmèneront nos institutions. Il est nécessaire de prendre le temps de réfléchir à ce que nous voulons réellement afin de stabiliser les actes délictueux. Bonne soirée, Pimprenelle.
Salut Françoise
j’aime bien ta liste de questions à se poser avant: il me semble bien qu’il en manque l’une ou l’autre mais pas d’importance, car de toute façon il n’aurait pas le temps de toutes se les dire avant d’être mort!
On marche sur la tête.
En Italie rappelle toi de ces images de gènes où ce militant soi disant pacifiste s’attaquais à un carabinier avec un estincteur. Le Carabinier tira et fit centre. La carabinier a eu les pires emmerdements, procés avec absolution et plein d’autres tracas. Aujourd’hui cet un homme fini. Mais pour Giuliani le pacifiste qui voulait le tuer tous les ans on fait des marches souvenir et il y a même des nom de rue à sa mémoire dans certaine communes!
Bonne journée
Antonio
N’y a t-il nulle part dans aucun pays de policier qui se dise “Je n’ai pas le droit de voler une vie humaine, je vise la main qui tient le couteau ” ?
Chère Alba,
Pour se dire “je vise la main, je n’ai pas le droit de tuer”, il faut réfléchir. N’as-tu pas l’impression, le sentiment que les représentants de l’ordre, forts de ce pouvoir, obéissent et ne réfléchissent pas ou plus.
Dans certains pays, ils sont même officiellement chargés du nettoyage comme en Argentine par exemple à la fin des années 1970. Police et armée ont fait disparaître 30 000 personnes de la même nationalité et de la même race qu’eux. Les exemples ne manquent pas.