« Avoir ou n’avoir pas de bol », «n’avoir pas de pot » c’est encore “avoir la guigne”. Ce sont des expressions familières que tout le monde connaît. En ce qui me concerne, pour l’heure, ça va. Merci. Et vous ?
Quand les choses ne tournent pas rond, nous pourrions aussi dire “j’ai la poisse”, “je n’ai pas de veine” ou en langage plus soutenu, “je suis victime d’une malchance persistante ou de déveine permanente.
Rassurez-vous, vous ne devez pas être seul(e) dans ce cas quand ça vous arrive, les expressions équivalentes sont nombreuses pour parler des coups du sort à répétition : cerise (oui, oui), débine, guignon, infortune, tuile, scoumoune, pépins, malheur, malédiction, revers, fatalité… ce qui tend à prouver qu’il y a plus de chance d’avoir des périodes de poisse que de gagner au Loto. Mais est-ce, depuis toujours votre destin quotidien ou est-ce juste par périodes ? Ce n’est pas gentil mais quelquefois on finit par rire des malheurs répétés de quelqu’un qui en a plus que vous, en se disant, comme un bon créole “Malheur des autres y guérit pas mais y soulage !”
Dans le livre « La Puce à l’oreille » (un bon achat à mes yeux pour avoir des explications sur les expressions), C. Duneton précise que « “guigne” vient de “guigner” qui fut d’abord un signal, un clin d’oeil. Ce fut ensuite simplement “fermer à demi les yeux en regardant du coin de l’oeil”. A partir de là, on peut imaginer le regard torve d’un ennemi, d’une personne qui vous veut du mal, un regard plus que suspect qui pourrait être celui d’une personne mal intentionnée ayant ou non recours aux services d’un jeteur de sorts (mais oui, certains y croient, d’ailleurs il doit bien y avoir une explication pour ceux qui cumulent les ennuis : ils les attirent ou « on » les attire sur eux ?)
Les joueurs qui croient aux porte-bonheur et gris-gris en tous genres pour gagner, pensent souvent que quelqu’un leur a «porté le guignon » quand ils perdent. Moi, guignon, ça me fait penser à quignon (de pain).
Mais qu’est-ce que la guigne au départ ?
Une guigne, c’est une petite cerise, de couleur rouge ou noire dont la chair est ferme et sucrée, certainement à l’origine du « Guignolet ».
Familièrement, une guigne, c’est une très petite chose, une chose insignifiante. On peut se soucier, se moquer de quelqu’un (ou de quelque chose) comme d’une guigne, c’est-à-dire n’en faire aucun cas. Si je vous dis un jour « Des guignes ! », vous pouvez entendre « des clous ! », c’est pareil, c’est la même chose que rien, des clopinettes ou… rêve !
Vous pouvez aussi dire, pour faire comprendre à quelqu’un que son projet est impossible : Je vous paie des guignes si…ou. je vous paie des cerises, des prunes si…
Moi je vous paie des guignes si…
Si quoi ?
Et vous, alors quels sont vos projets, vos rêves impossibles ou presque ?
la vie ça va ça vient alors ; je crois que c’est bien de repérer les instants de bonheur , et d’en prendre bien conscience…:-) bon samedi et à bientot…
Chère Françoise,
Un copain à mon fils, il y a quelques années, disait quand il n’avait pas de veine :”pourquoi tant de haine ?”. Cela me faisait rire !
En ce qui concerne le spectacle de ce soir, il faut attendre de voir ce que cela va donner, je ne suis pas athée, mais pas pratiquante non plus et comme tu dis il y a un peu de grandiloquence ! Mais je pense que le site lui-même va rendre une certaine ambiance.
Je ne sais même pas si je vais pouvoir le voir, j’ai des invités. Je vais sans doute l’enregistrer pour pouvoir en reparler.
Je t’embrasse ma chère amie.
C’est vrai quand la guigne nous tient, elle ne nous lâche pas facile !!! et parfois c’est vraiment la guigne !!!!
bonjour Françoise…je rentre chez moi mercredi prochain et je reprendrai mes petites habitudes (lecture des articles des uns et des autres…etc.. je n’oublie personne.
Amitiés et à bientôt
Si dans ma tête je décide que ça va …ça va…Je ne laisse rien d’autre s’installer !
Bon week-end Françoise à bientôt !
on dit aussi, aide toi et le ciel t’ aidera !
je ne crois pas trop à la chance, et y trouve une certaine paresse !
on dit aussi : on a ce qu’ on mérite !
Comme souvent, les proverbes se contredisent où s’ atténuent !
Disons qu’ à partir d’ un certain âge, on ne croit plus au père Noël, et “guigne ” pour moi, désigne de savoureuses cerises !
bonne journée, pluvieuse à Maubeuge
bises
Dans ma famille en 2002-2003 il y a eut 6 morts violentes, j ai eu peur en pensant à qui le tour maintenant, mais ça s est calmé. Bon je vais pas m étaller là dessus. Un agent d assurances dont le pére exerçait la méme profession, m a dit que les sinistres avaient trés souvent lieu dans les mémes familles, ainsi là on il y a plus d accidents de voitures, il y a plus d accidents ménagers, et plus de problémes en général. Disons que l imprudence est un géne qui se transmet de générations en générations.
Bonne journée
Latil
Il ne faut pas pleurer avant d’être battu ! Et toujours avoir confiance en soi.
Bisous.
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