Compter pour du beurre signifie ne pas être pris en considération, être méprisé, n’avoir aucune importance.
Bizarrement, le beurre est souvent associé à une image d’abondance et de richesse : “faire son beurre” (pour “faire beaucoup d’argent”, prospérer, s’enrichir, faire des affaires) ou encore “mettre du beurre dans les épinards”.
Pourtant, il existait autrefois une locution adjective “de beurre” qui caractérisait une chose sans valeur et qui est probablement à l’origine de cette expression. “Vendre du beurre” c’était “être ignoré, délaissé dans une société”. D’ailleurs, à cette époque, les jeunes filles qui “vendaient du beurre” dans les bals étaient celles qui n’y dansaient pas, faute de cavalier. C’est probablement la mollesse du produit qui en justifie la vision péjorative.
Aujourd’hui, on met en avant le côté gras donc “riche” du beurre. Riche en cholestérol et surtout en calories. Le beurre fut, en certaines périodes troublées (souvenirs de ma grand-mère), réservé aux riches ou aux champions du marché noir, ces derniers faisant leur beurre sur le dos des citoyens lambdas affamés.
Pendant la guerre, il fallait mettre du beurre dans les épinards mais c’était plus au propre qu’au figuré : les épinards sans beurre, c’est diététique mais nettement moins bon pour le palais qu’avec du beurre ou de la crème. Au figuré, “mettre du beurre dans les épinards”, c’est améliorer ses conditions de vie et en ce temps-là, il le fallait. Pas à n’importe quel prix, ceci dit.
Bonjour, je ne connaissais pas cette chanson de Reggiani et je l’ai beaucoup appréciée, j’adore ce chanteur acteur ! Et, ça ne compte pas pour du beurre, Lol ! Bisous
Bonjour Françoise,
D’abord je passe te dire bonjour après mes quelques jours d’absence, je reviendrai plus longuement pour lire tous tes articles que j’ai loupés !
Bonne journée et bien amicalement à toi.
on peut comprendre le manichéisme, à voir qu’ une expression peut vouloir dire tout et son contraire !
c’ est comme on dit, que le temps perdu ne se rattrape jamais, mais aussi, qu’ il n’ est jamais trop tard pour bien faire !
bonne journée
amitiés
Bonjour Françoise, j’ai été très contente en lisant tes deux premiers commentaires ce matin. Tu sais, je suis trop impulsive, pourtant mon fiston me dit souvent, ne réagis pas immédiatement si quelque chose te contrarie ! (rire).
Merci pour toutes ces significations du mot beurre, en effet, certaines sont opposées.
Je ne veux pas compter pour du beurre pour toi !!!
Je te souhaite une bonne fin de journée, ici toujours ciel bleu et soleil.
Bisous.
Mes petits neveux, hélas ! veulent le beurre, l’argent du beurre et la crémière avec… j’ai souvent entendu cette expression ces derniers temps…
Bonsoir Françoise,
J’aime bien ton analyse, il y a les expressions qui restent et les autres tombées en désuétude 🙂 tu as des lettres ça se voit !
En tant que bretonne pur beurre, je ne pouvais qu’apprécier ce texte que tu lui as dédié 🙂 que ferions-nous sans beurre sur nos tartines 😉 et salé bien sûr !
Bonne fin de soirée
je n’ai pas envie de faire le test, ça m’est arrivé plein de fois!
alors pour les photos, j’en ai perdu, je leur ai écrit..novice au départ du blog, ils m’avaient dit que je ne pouvais plus charger de photo…donc, j’en ai enlevé; bien sur faut pas le faire, si tu les enlèves de ton blog, elles n’apparaissent plus dans ton article; mais je suppose que tu n’as pas fait cette erreur (g t très blonde)
; bref reste que moi aussi ça m’arrive de ne plus avoir une photo…je sais pas…c’est OB mais toi tu n’es pas chez OB. je ne comprends pas non et donc ne pourrai pas t’aider
merci pour la recette! donc une pâte à pain qu’on aplatit; mais qu’est ce qui fait que ça gonfle et se sépare à l’intérieur afin de pouvoir fourrer; je me souviens de merveilleux pains pita mangés dnas le quartier latin!!!
belle journée, ici, très chaud mais moi, tu imagines, ça me va!