Anagrammes, je vous aime et je vous ai toujours aimées. Vous m’avez aidée à supporter des heures de cours trop longues quand j’étais élève. Peut-être aurais-je apprécié semblable amusement chez mes élèves ? En communication publicitaire, ils auraient pu.
J’ai joué avec des mots simples comme CHIEN qui devient niche ou Chine.
Ronsard avait fait tellement mieux, mais on fait comme on peut : « Marie, qui voudrait votre nom retourner, Il trouverait aimer, aimez-moi donc Marie ! »
D’autres exemples ?
L’aspirine est indispensable au Parisien.
L’utopie n’est qu’une toupie qui vous fera tourner en bourrique.
L’urine, chez l’incontinent, est la ruine du sommeil.
Et comme je suis un peu remontée contre les politiques, je vais jouer avec des mots de ce domaine : Sénat, Président, »Liberté, Egalité, Fraternité ». C’est parti. Vous pouvez jouer vous aussi avec les mots que vous aurez choisis.
Au Sénat, ils ne sont pas tous en bonne santé.
Notre Président dit « tu prétendis que les ministres déprisent ceux qui prédisent… » (ce que vous voulez). Dépriser, d’après le dictionnaire REVERSO : Diminuer le prix, le mérite d’une chose, d’une personne. Ne déprisez pas cette propriété.Plus il [l’écrivain sacré] entasse de choses ensemble, plus il déprise ce qu’il entasse avec soin. [Bossuet, Concupisc. 12]
Quant à notre devise « Liberté, Egalité, Fraternité », que devient la liberté aux mains de ce bélître (homme de peu, ayant pour synonyme : coquin, cuistre, faquin, maraud ou maroufle). L’égalité, faute d’agileté puisque seule l’agilité existe, elle n’est plus qu’un « G.I. étalé« . Et la fraternité me direz-vous ? Sans que rien n’interférât, ils la tarifèrent.
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