A qui profite le crime ?

C’est une question que nous devrions régulièrement nous poser et ce, dans de nombreux domaines, pour ne pas dire dans tous les domaines.

Je pensais ce matin au réveil (et oui, je commence fort) à la TNT à la Réunion. Puis mon esprit est vite parti vagabonder. Vers des cieux plus cléments ? Non. Même pas.

Comme à mon habitude, je rêvais d’un monde qui pourrait aller mieux s’il ne tournait pas aussi peu rond. A en juger par ce qui se passe en Tunisie, en Egypte et ailleurs, les dictateurs ont le feu aux fesses. N’ayons pas peur de secouer le joug, nous aussi. Les Français ont toujours su défendre de grandes idées. Pourquoi sont-ils silencieux maintenant ? Sommes-nous devenus des moutons et des veaux ? Nous ne l’avons pas toujours été. J’y reviendrai sans doute un autre jour. J’essaie de rester dans mon sujet : « A qui profite le crime ? »

En ce qui concerne la TNT à la Réunion, cette arrivée tant attendue par les hommes politiques et par la population, ressemble fort à un marché de dupes. Télévision en direct de métropole, c’est sans compter le décalage horaire et les horaires de travail de ceux qui ont la chance d’avoir un emploi. Programmes sans intérêt… Du pain et des jeux ! Panem et circenses à Rome. On sait où ça a mené. Je n’irai pas plus avant (maintenant) dans ce débat sur l’abrutissement des masses.

Je me demande qui a trouvé intérêt avec la TNT à la Réunion. Pas la population moyenne qui n’a ni investi dans un nouveau téléviseur compatible avec la TNT, ni dans un décodeur TNT, ni dans un abonnement à Canal Sat ou Parabole mais qui a une épée de Damoclès au dessus de la tête : un écran noir le 31 octobre prochain avec l’extinction du signal hertzien. Vous parlez de progrès ? Plus de télévision gratuite. Gratuite, c’est vite dit, il y a bien une taxe télé avec la taxe d’habitation, non ?

Vous les politiques, vous vous foutez de moi, comme les prévisionnistes de Météo France, le Préfet qui m’interdit l’accès au volcan, le Recteur qui supprime des postes d’enseignant, des heures de cours, le Ministre de la Santé qui dérembourse les médicaments, allège le personnel soignant, et tous les autres responsables jamais coupables… J’ai envie de revenir plus tard sur ces sujets.

Quant au principe de précaution à la Réunion : les fortes pluies, le volcan, Oté, les Réunionnais lé pas couillons, ils allaient au volcan avant, librement, et revenaient généralement en vie et même en parfait état la plupart du temps. En me privant de sorties, je laisse de l’espace à certains privilégiés. Souvenez-vous d’une certaine nuit du 4 août. En 1789, on a décidé de la fin du système féodal , c’est-à-dire l’abolition des privilèges.

Moi, ce que je vois, tout simplement, c’est qu’on me prive de plus en plus de liberté, qu’on me plume aussi de plus en plus. Ce n’est pas possible que tous ces actes soient gratuits. A qui donc est-ce que ça profite ?

Pour les Réunionnais qui n’ont pas choisi le « tout pour ma télé », le vieux téléviseur qui fonctionne encore doit être changé. Pour les couillons comme moi, dont le vieil appareil a rendu l’âme et qui ne se sont pas renseignés sur les standards compatibles avec la TNT (à la Réunion est le Mpeg-4 au lieu du Mpeg-2 en métropole.), nous avons un écran plat mais pas de TNT sauf à acquérir un décodeur ou un adaptateur. Achetez. Payez encore.

A ce propos, pourquoi en sautant la mer les décodeurs passent-ils de 22,40€ à 139€ (et ce n’est pas le plus cher) ? Est-il vrai que le Conseil Régional finance l’acquisition de ces décodeurs ? J’espère que les vendeurs et revendeurs de tout ce matériel sont reconnaissants aux hommes politiques, qui sont par ailleurs  bien silencieux quand on leur parle de ce qui les dérange.

N’oubliez pas, Messieurs, Mirabeau à l’Assemblée Nationale, lors de la séance du 23 juin 1789 : « Nous sommes ici par la volonté du Peuple et nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes ! », nous vous avons mis là où vous êtes mais ce n’est pas ad vitam aeternam.

Et il y en a encore beaucoup à dire ? Et si on parlait de nos ordinateurs, de la CNIL et de l’identification obligatoire ou de la LOPPSI 2.

Allons, j’en parlerai un autre jour.

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Rires

Mes collègues et mes enfants se souviennent de l’un de mes T-shirts à message qui arborait cette phrase :

“Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux” Alphonse ALLAIS

Alors soyez sérieux “RIEZ”, en cliquant sur le lien, vous aurez un bon exemple. pour démarrer. Alors on y va…

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C’est très bon pour la santé.

Bonne journée. C’est dimanche !

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Recette du couscous

Mon couscous Royal à moi

Servi dans les plats que j’ai fabriqués à la poterie de l’Eperon, voilà la recette de mon couscous.
J’aurais pu mettre des photos avec les plats remplis (je n’y ai même pas pensé). Une prochaine fois…

Adaptation personnelle pour cuisinière pressée, cette recette est tout à fait comestible, et même plutôt bonne.

Préparation : environ 30 mns
Cuisson : 1h à 1h30

Ingrédients (pour 6 ou 8 personnes selon les appétits) :
– 1 sachet de 1 kilo de légumes surgelés pour couscous
– 1 boîte (4/4 ou ½) de pois chiches
– 1/4 de tomates pelées en dés
– 2 cuillères à café de paprika
– 2 cuillères à soupe de Ras el hanout
– 2 pistils de safran ou 1 cuillère à café de curcuma
– 1 cube de bouillon de bœuf
– sel, poivre
– herbes de Provence
– huile d’olive
– 6 ou 8 morceaux de collier d’agneau (ou de mouton, c’est rare ici)
– 6 à 8 côtelettes d’agneau
– 6 à 8 morceaux de poulet (moi je choisis les hauts de hanche)
– 6 à 8 merguez de mouton
– des boulettes de bœuf , environ 2 par personne
– 500 g de semoule moyenne
– raisins secs
– harissa en tube

Préparation :

Faire mariner les morceaux de poulet, d’agneau séparément avec de l’huile d’olive, des herbes de Provence et du poivre.
Faire revenir les morceaux de collier dans une poêle à l’huile d’olive.
Mettre dans la marmite profonde les légumes surgelés, ajouter les morceaux de collier d’agneau et un cube de bouillon de bœuf puis couvrir d’eau, saler très légèrement. Ajouter les tomates pelées, et les épices.
Laisser mijoter le tout durant 1h ou plus longtemps selon la cuisson de la viande.
Ajouter les pois chiches 15 minutes avant la fin de la cuisson.

Préparer la semoule en la faisant gonfler dans un saladier avec du bouillon de cuisson et des raisins secs réhydratés avant pendant un quart d’heure (2mns au micro ondes et repos 15 mns). Pendant que la semoule gonfle, faire cuire au grill -viande merguez, côtelettes et poulet, et à la poêle les boulettes de viande.

Utiliser plusieurs plats pour présenter la viande, la semoule, les légumes séparément et l’harissa dans un bol (harissa du tube avec un peu de bouillon de cuisson). Ca, c’est selon votre goût.

Servir avec un bon rosé bien frais de Provence ou Boulaouane.

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Bravo la météo bis !

Voilà un ciel de fortes pluies à la Réunion le samedi 12 février 2011 à 16 heures !

32°, soleil et petit vent léger.

Peut-être que les ingénieurs météo voulaient profiter tranquillement de la plage.
Et que fera-t-on la prochaine fois que le ciel nous tombera sur la tête ou plutôt quand

nous serons douchés, à moitié noyés sans avoir été prévenus ? Heureusement que nous avons des yeux et du bon sens pour prendre un parapluie quand le ciel menace et pour rester à l’abri quand le déluge est là.

Je pense qu’il n’est sans doute pas nécessaire de payer autant de monde pour ne rien faire ou si peu.

Principe de précaution ? Foutage de gueule ?

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Bravo la météo !

Avis de fortes pluies depuis hier 17 heures jusqu’à ce soir… Vous l’avez vu vous la forte averse attendue ? Ici, en général, ils prévoient après… Joli, non ? Et dire qu’on paie des ingénieurs météo, des spécialistes pour avoir des informations erronées.

Voilà le ciel à Saint Denis pendant l’avis de fortes pluies, midi le samedi 12 février 2011. Je le concède, il y a du vent, mais il y a du ciel bleu, et il fait chaud. Et de la pluie ? Nenni.

Autant en rire, allez donc voir ce lien, vous passerez un bon moment (c’est du “collector”, du 2 fois “vintage”), bien sûr la qualité des images n’est pas très bonne, mais bon… pour nous les vieux, que de souvenirs ! Carlos, Senor Météo.

Essayez ce lien puisque le précédent ne fonctionne plus : http://youtu.be/NdcF2QzKEAc

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Bon sens africain

Si nous admettons avec Descartes que “le bon sens est la chose  la mieux partagée du monde”, il nous faut admettre (à mon grand regret) que la stupidité aussi.

Remettons-nous  en cause car à un moment ou à un autre nous avons été stupides. Se tromper est humain. Que celui qui n’a jamais fait preuve de bêtise me jette la première pierre ! Cependant il ne faut pas persévérer dans l’erreur : il faut  être capable d’en prendre conscience et ouvrir vraiment les yeux sur le monde et sur nous. Nous devons développer notre sens critique (ce qui ne signifie pas tout critiquer) mais bel et bien regarder franchement ce qui est communément admis mais qui relève des préjugés, du conformisme, du confort, de la paresse intellectuelle, de l’aveuglement, de l’illusion, des chimères, de l’orgueil…

N’oublions pas non plus que, quel que soit notre goût pour les proverbes et les citations, chacun d’entre eux a son contraire. Si pour notre plaisir, nous agrémentons nos discours de petites phrases, il y aura bien quelqu’un désireux de discuter pour soutenir le contraire.

Un proverbe est un préjugé qui rime souvent, mais presque toujours sans raison. Eh, eh, eh, sans compter que vous pouvez inventer les vôtres. J’avais trouvé un lien vers une fabrique de proverbes, mais il ne fonctionne pas. Dommage ! Vous pouvez travailler tout seul ou organiser des ateliers créatifs sur ce thème.

Je cherche deux proverbes antinomiques. Vous pouvez m’en fournir d’autres via les commentaires. J’ai trouvé “en mai fais ce qu’il te plaît”  contrecarré par  “Pendant le joli mois de mai, couvre-toi plus que jamais” ; ce dernier est peu connu, on entend plus souvent “en avril, ne te découvre pas d’un fil”. Et s’il fait très chaud ?

Enfin, j’ai trouvé un sage, bien que jeune, africain qui m’a fait rire. Je ne pouvais pas vous priver de ce plaisir de plus en plus rare. Cliquez sur le lien ci-dessous pour passer un petit moment agréable.


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Perdre sa vie à la gagner

Depuis quand a-t-on pris conscience de ce paradoxe ?

Et pourquoi aller gagner sa vie puisqu’on l’a déjà ?

C’est une expression vraiment bizarre, une fois encore un problème de fric. Peut-on faire marchandise de tout, même de la vie ? Ceci nous ramène au temps de l’esclavage. Est-il vraiment fini ce temps-là ?  Ne vend-on pas, très cher, au vu et au su de tous, des joueurs de football…? Je ne parlerai pas de tout ce qui se vend autour des footeux et ailleurs, je m’éloignerai de mon propos.

Pour gagner sa vie, le quidam travaille et comme je le disais autrefois à mes élèves, ce n’est pas une partie de plaisir, dans la plupart des cas c’est une torture. Le mot travail vient du latin populaire tripalium, «machine à trois pieux », instrument de torture destiné à immobiliser les chevaux pour les ferrer. Ca veut tout dire. Le travail est souvent associé à la peine et à la souffrance ; pour les Chrétiens, la difficulté remonte au péché originel. Dieu a chassé Adam  et Eve du jardin d’Eden, en les obligeant à cultiver une terre stérile : «Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front» a-t-il dit à Adam. Pour faire bonne mesure, ce « bon » Dieu a dit à Eve «Tu enfanteras dans la douleur. » Et on veut me faire croire en un Dieu miséricordieux…

Actuellement, il nous faut gagner notre vie, je n’ose pas écrire en travaillant car les salaires attribués aux uns et aux autres n’ont plus aucun rapport avec le travail fourni, une production tangible,  un effort physique ou un apport intellectuel (cf :salaires des golden boys et “stars” plus ou moins éphémères…). Nous obtenons de l’argent en échange de notre liberté. Nous aliénons du temps, du temps qui n’est plus libre puisque nous le consacrons à notre « travail ». Nous nous privons de liberté, volontairement, pour faire comme tout le monde et nous sommes au désespoir lorsque, sans travail, sans argent, nous ne sentons même pas libres.

Or, être libre, pour moi ça commence par être libre de son temps. Comment ai-je pu , des années durant, imaginer être heureuse en courant après le temps ? Il me fallait à travailler au lycée, à la maison, faire la cuisine, le jardin, le ménage, la peinture, les comptes, préparer les vacances… Liste non exhaustive. Je ne levais jamais le pied et je sais où ça m’a menée. Aujourd’hui, j’ai compris. Je ne veux plus répondre aux contraintes communément acceptées, je ne veux plus être comme ces plantes sous serre ou ces animaux en batteries dopés aux produits chimiques, je veux respecter mes rythmes et mes saisons biologiques. Je veux disposer de mon temps, pour le (peu  de ?) temps qui me reste.

Je veux être une mauvaise herbe ou une herbe folle dans un monde bétonné car je sais qu’un jour la nature reprendra le dessus. Et je chante Zucayan de Julien Clerc :

Les sales et mauvaises fleurs
Ont envahi les rues
Les plantes carnivores,S’installent sur les balcons…

Je veux être plus libre que je ne l’ai jamais été… et prendre le temps d’apprécier ce qui m’entoure.

Je suis surprise de constater qu’en ralentissant, j’ai l’impression de faire plus de choses. Peut-être est-ce parce que je prends plus conscience de ce que je fais et que je retire immédiatement des satisfactions. J’accepte sans remords ce penchant à procrastiner et ce besoin de me faire plaisir. Je prends le temps de réfléchir et d’écrire. Ecrire, vieux plaisir oublié…

Je ne vais plus gagner ma vie, je suis retraitée. Je laisse aux autres le choix de perdre leur vie, de passer à côté d’elle et de tas d’autres choses. J’explique ce que je ressens et ne force personne à adopter mes idées et ma façon de voir, mais mes enfants sont grands et tous les trois, presque, indépendants alors, je veux vivre, libre, herbe folle, non aliénée aux normes, aux contraintes et aux autres.

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