Si nous admettons avec Descartes que “le bon sens est la chose la mieux partagée du monde”, il nous faut admettre (à mon grand regret) que la stupidité aussi.
Remettons-nous en cause car à un moment ou à un autre nous avons été stupides. Se tromper est humain. Que celui qui n’a jamais fait preuve de bêtise me jette la première pierre ! Cependant il ne faut pas persévérer dans l’erreur : il faut être capable d’en prendre conscience et ouvrir vraiment les yeux sur le monde et sur nous. Nous devons développer notre sens critique (ce qui ne signifie pas tout critiquer) mais bel et bien regarder franchement ce qui est communément admis mais qui relève des préjugés, du conformisme, du confort, de la paresse intellectuelle, de l’aveuglement, de l’illusion, des chimères, de l’orgueil…
N’oublions pas non plus que, quel que soit notre goût pour les proverbes et les citations, chacun d’entre eux a son contraire. Si pour notre plaisir, nous agrémentons nos discours de petites phrases, il y aura bien quelqu’un désireux de discuter pour soutenir le contraire.
Un proverbe est un préjugé qui rime souvent, mais presque toujours sans raison. Eh, eh, eh, sans compter que vous pouvez inventer les vôtres. J’avais trouvé un lien vers une fabrique de proverbes, mais il ne fonctionne pas. Dommage ! Vous pouvez travailler tout seul ou organiser des ateliers créatifs sur ce thème.
Je cherche deux proverbes antinomiques. Vous pouvez m’en fournir d’autres via les commentaires. J’ai trouvé “en mai fais ce qu’il te plaît” contrecarré par “Pendant le joli mois de mai, couvre-toi plus que jamais” ; ce dernier est peu connu, on entend plus souvent “en avril, ne te découvre pas d’un fil”. Et s’il fait très chaud ?
Enfin, j’ai trouvé un sage, bien que jeune, africain qui m’a fait rire. Je ne pouvais pas vous priver de ce plaisir de plus en plus rare. Cliquez sur le lien ci-dessous pour passer un petit moment agréable.
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